Le coq ou " Jau "
le coq de Mantenay
coq géant à Mantenay-Montlin (01) photo de 2009 |
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Le coq
Le coq apparaît dès l'Antiquité sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d'un jeu de mots, le terme latin " gallus " signifiant à la fois coq et gaulois.
Disparu au haut Moyen-Age, on le retrouve en Allemagne dès le XIVème siècle pour évoquer la France. A partir du XVIème siècle, le Roi de France est parfois accompagné de cet oiseau sur les gravures, monnaies, etc.
La Révolution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment représenté sur des assiettes et sur le sceau du Directoire. Proposé comme emblème à Napoléon Ier par une commission de conseillers d'Etat, il fut refusé pour la raison suivante : " le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France ".
À partir de 1830, il est à nouveau très apprécié. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d'habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale.
Naturellement dédaigné par Napoléon III, il devient un symbole quasi officiel sous la IIIème République : la grille du parc du Palais de l'Elysée construite à la fin du XIXème siècle est ornée d'un coq et la pièce d'or frappée en 1899 également.
Si la République française lui préfère aujourd'hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l'Etat, qui est celui de la Seconde République : la liberté assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est représenté le coq. Il est surtout utilisé à l'étranger pour évoquer la France, notamment comme emblème sportif.
site elysee.fr
le " Jau "en Bourbonnais
Le « Jau » en Bourbonnais.
Quand il n’est pas « abeurgé » (perché) sur l’ « embrejou »(perchoir) dans le « génilier « (poulailler), le « jau « (coq) aime se « vernauler »(se promener)dans la « longe » (bande de terre) ou le « pré chauma »(pré à coté de la maison). coté Il peut y « bécher »(becqueter) les « aguernailles »(menus grains) et les « vertiaux »(vers de terre), en complément de sa « nourre »(nourriture) de « froument »(blé) ou d’ « avouène »(avoine) distribuée dans le « bachat »(mangeoire). « rebiqué »(redressé) sur ses « argots »(ergots),il est « hureux »au milieu des « couasses »(poules qui couvent), des « pichoux »(poussins), des « poulats »(poulets) et des « piches »(jeunes poules) qu’il pourra « coquer » (saisir la poule) et « jauger »(monter sur la poule).
Texte de Jacques Lougnon : président honoraire de la société d’émulation du Bourbonnais
En hommage à un grand éleveur Bourbonnais de Bresse-Gauloise qui m’a révélé les fondamentaux de cette race il y 35 ans , mais également un clin d’œil à mon épouse par ses origines Bourbonnaises.
Alain Pradine