Recensement Gauloise
Eleveurs de Gauloise , ceci vous interesse, faites vous connaître auprès de : Damien Vidart Tel : 06.27.11.02.55
Mail : vidart.vs.gauloisedoree@hotmail.com
L’Association Avicole « le Bresse-Gauloise Club de France », lance un vaste recensement de la volaille « la gauloise doré saumoné ».
Nous avons pu observer une forte baisse de la présence de la gauloise dorée dans nos expositions.
Ce serait dommage que cette volaille voit son patrimoine génétique arriver à saturation. Ses éleveurs sont peu nombreux.
Nous lançons un grand appel , afin de nous aider à retrouver de nouveaux sujets.
Néanmoins, même si les sujets exposés sont rares, les demandes d’acquérir un coq ou une poule Gauloise Dorée sont fréquentes, et cette race peu connaître une renaissance dans nos poulaillers.
L’association ne possède malheureusement pas un réseau d’éleveurs suffisant qui puisse permettre de satisfaire les demandes d’adoptions…..
Elle lance un appel à tous les collaborateurs avicoles potentiels.
Merci de transmettre au plus grand nombre possible ce présent message.
Et de leur demander, de bien vouloir nous faire remonter les informations relatives aux questions suivantes.
- Possédez-vous des Gauloises Doré saumoné, combien de coqs et de poules ?
- Où vous êtes-vous procuré vos animaux ? (exposition, internet, ferme…)
- Pouvez-vous nous transmettre les coordonnées des personnes ayant acquis un ou plusieurs sujets de votre élevage ?
- Connaissez-vous d’autres éleveurs amateurs de Gauloises Doré saumoné ?
- Avez-vous eux des demandes de sujets qui n’ont pu trouver satisfaction ?
- Avez-vous des coordonnées de personnes qui recherchent cette race de volaille, qui sont susceptibles d’être contactées?
Vos réponses et celles de nos ami(e)s éleveur(se)s, nous permettront de réaliser une carte de présence de cette volaille à l’échelle nationale. Le retour de réponses positives ou négatives nous tient à cœur, afin de mener à bien cette démarche.
Rappelons que la Gauloise Doré est un emblème national au même titre que notre belle Marianne…..
Nous pourrons ainsi, grâce aux informations reçues et analysées (nous l’espérons), élargir notre palette d’éleveurs, trouver du sang neuf (pour lutter contre la consanguinité), pérenniser et préserver l’avenir de ce précieux animal.
Les réponses sont à retournées à : Monsieur VIDART Damien
Tél : 06 27 11 02 55 MERCI
Adresse : 2 route de Mesgrigny 10170 Mery sur seine AVICOLEMENT
Mail : vidart.vs.gauloisedoree@hotmail.com Vidart Damien
Compte rendu du recensement Gauloise
COMPTE-RENDU DU RECENSEMENT
DE LA GAULOISE
Variété : saumon doré
Damien Vidart
I .Présentation
L’élevage amateur de nos races de volailles françaises est depuis des dizaines d’années ancré dans le patrimoine de l’Aviculture de notre Pays.
Jeune, j’ai toujours baigné au milieu des animaux de la basse-cour. Petit je voulais posséder ma propre ferme et élever des volailles pour le plaisir.
Aujourd’hui un peu plus grand j’ai exaucé ce vœu, qui me tenait à cœur.
J’ai eu la chance lors de ma vie de rencontrer ma femme qui, partage ce même entrain et m’a aidé à élever avec détermination une race plus qu’une autre, « La Gauloise ».
Les volailles pourraient être apparentées à leur éleveur, tout comme on pourrait faire un rapprochement entre un maître et son chien. Le caractère, faisant parfois foi de similitude.
Lors de ma première rencontre avec un couple de Gauloise sur l’exposition de Brienne le Château, l’évidence s’est faite telle une rencontre homme animal dans une SPA.
Sa beauté, son origine, son histoire, un tout qui m’a poussé à franchir le pas et d’acquérir mes premiers sujets, qui certes pas bien notés, m'ont aidé dans mon apprentissage de l’élevage de la Gauloise.
Les critères de sélections y étant nombreux, j’ai appris à améliorer mes sujets avec un peu de temps et beaucoup de patience.
Je ne voulais pas et refuse toujours à ce jour faire de la reproduction en « consanguinité ». Je souhaite développer une production basée sur une diversité génétique la plus large possible.
J’ai donc acheté divers poules et coqs à des éleveurs qui m’étaient recommandés.
Forcé de constater que les liens de parenté entre les volailles n’étaient pas si éloignés que cela.
Les recherches de nouvelles souches sont devenues une priorité.
A force de persévérance dans mon idée de diversité génétique, j’ai observé une amélioration très significative de la beauté de mes coqs et de mes poules années après années, améliorant les notations reçues lors des expositions avicoles auxquelles je participais.
Malheureusement, La Gauloise bien que connue de par son renom emblématique de la France, n’est pas très présente et semble être délaissée dans le temps. J’avais donc beaucoup de difficultés à me procurer de nouveaux reproducteurs.
Il m’a fallu un déclic pour me lancer tête baissée dans une année destinée à répertorier les éleveurs amateurs de notre emblématique coq national et également définir les souches présentes de cette race en France.
II. Pourquoi un recensement de la Gauloise ?
La Gauloise tout comme la quasi-totalité des races de volailles Françaises sont considérées comme perdues.
Toutes les races traditionnelles de poules sont menacées », soit 50 à 55 races, sur la soixantaine que compte la France.
C'est le constat de la biologiste Elisabeth Blesbois, de l'unité de recherche avicole de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) à Nouzilly, près de Tours.
Pourquoi recenser la Gauloise?
Pour ne pas la voir disparaître, tout simplement en répertoriant éleveurs, détenteurs et souches. Ainsi participer à la préservation de la biodiversité animale.
Un recensement demande beaucoup de temps et de patience. Mais pas seulement.
J’ai débuté ce recensement le 14 octobre 2017. A ma connaissance, seule l’association " Bresse Gauloise Club de France ", qui représente cette race ainsi que la Bresse Gauloise, pouvait m’apporter des informations immédiates.
III. Objectif de ce recensement
L’initiative vise à connaître et répertorier les éleveurs et détenteurs de cette race. Le but étant de faciliter les échanges grâce à des données qui à ce jour n’existaient pas.
Un recensement permet de projeter l’avenir d’une race. Il permet de ressouder des liens entre éleveurs et de rapprocher les relations intergénérationnelles, grâce à un apport de communication indispensable.
Un recensement permet de mieux protéger, grâce aux données qui permettent de déterminer les problématiques (exemple, il y a beaucoup moins d’élevages de volailles dans le sud-ouest, peut-être que la grippe aviaire a généré des soucis d’élevages avicoles amateurs dans cette région), et ainsi palier grâce à un réseau d’éleveurs à ces problématiques.
Il permet de mieux connaître la population et de la situer (éleveur, animal).
Ce recensement vise à sauver la génétique de la race Gauloise et à sauvegarder un patrimoine irremplaçable.
IV. Déroulement
Pas très à l’aise à l’oral et bien moins à l’écrit, quelle idée je m’étais bien mis là de faire un recensement de la Gauloise.
Soutenu par mes poches et des amis avicoles, j’ai petit à petit passé mes premiers appels parfois vagues, sinueux et manquant de certitudes dans mes mots.
J’ai alors fait des recherches, pour approfondir mes connaissances personnelles en aviculture afin de me sentir plus apte à entamer une conversation fluide.
J’eu de grands plaisirs à partager ma passion au travers de cette mission que je m’étais imposé.
Les rencontres ont été étonnantes, et ce parfois même pour la personne au bout du téléphone, qui bien souvent était surprise d’être appelée pour un recensement d’une race de volaille.
L’activité fut intense les premiers mois, de par les remontées d’informations qu’il a fallu trier .Des relations m’ont permis de refaire découvrir à d’anciens éleveurs de Gauloise que la race n’était pas encore perdue. J’ai très bien vécu ces quelques mois et je pense que les amoureux de la Gauloise ont eu beaucoup de plaisir également, de savoir qu’une action était en cours de réalisation pour les aider à trouver du sang neuf pour leur reproduction.
Je suis satisfait de la liste que j’ai pu établir aujourd’hui, mais je sais qu’elle reste incomplète.
Nombreuses tentatives de communications avec des associations, des éleveurs et autres contacts potentiels me sont restées sans retour.
Et pourtant, l’idée est bonne et partagée de tous, mais pourrait facilement être abandonnée sans persévérance.
Je pense qu’il est plus facile et plus efficace de connaître la race que l’on élève à plusieurs, que seul au fond de son jardin.
J’espère que d’autres passionnés de volailles Françaises prendront l’initiative de répertorier les races qui restent encore à répertorier.
Après six mois de recherches, une première liste a été établie, un travail de bouche à oreille a permis de compléter les lignes.
La liste bouge en permanence, naissance, perte, vente, acquisition, toutes les informations sont importantes.
Un recensement doit être actualisé pour être précis. J’ai pour cela faits des relances qui m’ont permis de créer des liens avec des éleveurs.
Voici quelques chiffres :
300 courriers pour 10 retours seulement
4 retours suite à être passé à la radio (RTL avec Stéphane Bern)
10 retours suite à la parution d’une annonce dans le magasine Rustica
2 appels suite à la parution de mon recensement dans la revue avicole.
Ce sont aussi près de 300 contacts eus au téléphone, grâce à une liste d’éleveurs qui avait été tenue par Mr Vacheroux, une liste qui n’avait pas été mise à jour depuis près de 10 ans.
Il y a quelques années un club présidé par un éleveur passionné Mr Vermeulen Nicolas était tenu dans l’Ouest de la France près de Caen en Normandie, le GDCF (la Gauloise dorée club de France) dans le but de développer et sélectionner la race Gauloise. Cette association aujourd’hui disparue représentait 200 membres dispersés sur une soixantaine de départements.
Nombres d’entre eux ont aujourd’hui arrêté d’élever cette race, pensant qu’il n’y avait plus d’association à laquelle se rattacher.
J’ignore les raisons de la perte de cette association, mais il est sûr qu’elle s’est éteinte, et a causé un déclin significatif des éleveurs de la Gauloise en France, emportant avec elle une partie du patrimoine génétique de cette race.
VI. Liste établie
88 éleveurs ont répondu à mes demandes afin d'établir un fichier permettant de se faire une idée des différentes souches de Gauloise en France.
VII. Objectif
Un recensement prend et demande du temps. Il serait regrettable de devoir tout recommencer à zéro.
Pour permettre à l’Aviculture Française, à la SCAF, au Bresse Gauloise Club de France et aux éleveurs de cette sublime race, de pouvoir projeter l’avenir génétique de la Gauloise, toutes les informations et les connaissances qui peuvent être transmises pour les générations futures, sont à me remonter.
Je continuerais à actualiser le tableau ….
VIII. Infos
Lors de cette année 2018, voici les informations reçues :
6 personnes ont arrêté, alors qu’elles élevaient de la Gauloise depuis de nombreuses années.
La reproduction a été moins forte que l’année précédente, en moyenne, moitié moins de poussins.
Forte mortalité des poussins âgés de 5 à 6 semaines durant l’été.
D’innombrables pertes dues à des attaques de prédateurs.
Beaucoup d’œufs clairs en début de printemps.
78 personnes inscrites sur la liste.
153 coqs Gauloise 510 poules Gauloise.
IX. Remerciement
Merci à tous, de votre complicité et de votre compréhension.
Merci pour vos mails d’encouragements que je reçois régulièrement et qui font plaisir à lire.
Je remercie les interlocuteurs qui m’ont aidé à porter cette mission jusqu’au bout.
X. Conclusion
J’espère que ce modeste compte-rendu vous éclairera un peu sur l’avenir de cette race emblématique de notre pays.
Et que vous serez vous tous porteur de messages en faveur de la sauvegarde de la Gauloise.
Considéré comme perdu, je n’ai qu’un rêve, faire de cet animal une volaille de renommée qui perdurera dans le temps.
Car la Gauloise a su traverser les années, les famines et les guerres.
Aujourd’hui, son avenir est incertain, mais grâce à vous et à tous ceux qui soutiennent cette race, la Gauloise ne disparaîtra pas….
Merci à tous
Vidart Damien
2 route de Mesgrigny 10170 Méry sur Seine
Tel : 06.27.11.02.55
Mail : vidart.vs.gauloisedoree@hotmail.com
Facebook : la Gauloise Saumon Doré
Compte rendu recensement 2019
COMPTE-RENDU DU RECENSEMENT 2019
DE LA RACE GAULOISE
Variété : saumon doré
Damien Vidart
Fin 2018, après plusieurs mois de recherches afin de recenser les éleveurs et détenteurs de la race Gauloise, j’ai pu établir une première liste de personnes qui par passion de l’animal, œuvrent à leur échelle, à la sauvegarde d’un patrimoine unique de notre Pays : la génétique de notre plus ancienne race de volaille fermière, mais également de l’animal qui, connu de tout le peuple français, connu comme mascotte ou comme symbole. Fières, et cela peut se comprendre de posséder, de reproduire et de partager ce patrimoine vivant, le coq Gaulois.
Je reviens cette année auprès de vous, après encore une fois quelques mois de recherches et de suivis, afin de vous exposer les chiffres encourageants de la sauvegarde de cet animal chargé d’histoire.
C’est toujours avec beaucoup de plaisir, que je vais écrire ces quelques lignes, qui pour certains d’entre vous, vous permettent de suivre « l’actualité » que je tente de préserver autour de cette race.
C’est sans rappeler, que je ne suis pas seul dans cette aventure que je souhaite pérenne. Chaque échange, message, mail, discours, article, ou passage télévisé, sont des éléments indispensables à la prolifération des données que je recueille.
Depuis près d’un an et demi, j’ai multiplié les messages, multiplié les appels auprès de journalistes, multiplié la volonté de faire connaître la race Gauloise. Certes, je ne suis pas bon narrateur et je ne suis pas toujours à l’aise avec l’oral, mais je m’améliore et je prends peu à peu de l’assurance afin de porter à bien cette mission d’animateur de la race Gauloise.
Le Bresse Gauloise Club de France (BGCF), association qui compte plus d’une vingtaine d’adhérents éleveurs de Gauloise, et son président Denis Thomassin, ont fait de moi un passionné. C’est grâce à eux que j’ai pu apprendre sur la race Gauloise et également grâce aux concours avicoles (expositions) auxquels je participe et qui sont des lieux d’échanges et de rencontres, qui me permettent d’évoluer dans mon élevage afin d’arriver à produire de très jolis sujets. Il est plus facile et plus efficace de connaître la race que l’on élève à plusieurs, que seul au fond de son jardin.
Cette association, composée de bénévoles peut à vous aussi vous apprendre sur l’histoire passée et à écrire de la Gauloise. A nous de rendre ces écrits des plus passionnants...
L’association m’a élu en juillet 2019, animateur du plan de sauvegarde de la race Gauloise. Cela signifie pour moi, la responsabilité et le devoir de faire pérenniser la communication entre nous tous, passionnés....
Populations
Nous pourrions penser que les volailles n’attirent que les personnes habitant dans les milieux urbains, avec des activités professionnelles tournées vers l’agriculture. Sachez qu’il n’en est rien.
La Gauloise attire, il est vrai, les acteurs de la vie paysanne, mais il ne faut pas nous mettre dans des cases. Nous comptons parmi les détenteurs de la race : des maires, un vétérinaire, des assistantes maternelles, un conducteur de personne politique, des éleveurs de vaches, un éleveur d’épagneul Breton, des professeurs des écoles, des fermes pédagogiques, des responsables de Gîtes, des producteurs de produits bio, un gestionnaire du patrimoine, des retraités, de jeunes étudiants....
Certes nous n’avons pas de parité en ce qui concerne les possédants de la race, puisque seules 8 femmes sont recensées sur 142 éleveurs, fin février.
Donc, 142 détenteurs de la race, j’insiste sur ces possédants car le recensement relève les données des personnes, qui possèdent des Gauloises à des fins de productivité, dans le but de vivre de leur activité, comme la ferme de la Ruchotte qui propose à leur table la dégustation de Gauloises issues de leur production et de leur sélection depuis plusieurs années. Également des personnes qui participent à des concours de beauté de la race et qui ont des exigences qui se tournent vers l’excellence visuelle de la race, et les personnes qui réalisent un rêve de posséder un coq ou une poule Gauloise, afin d’embellir l’animation familiale.
Que ce soit pour la gastronomie, pour des concours de beauté, pour la préservation de la génétique de la race ou bien pour un plaisir personnel qui parfois, provient de souvenirs d’enfance, nous participons tous, à notre échelle, à la préservation de cette race nationale.
Et je vous en remercie.
Communication
En novembre 2018, mes chiffres s’arrêtaient à 78 détenteurs de la race, un bon important est à observer. Un engouement soudain, ou une logique réponse aux évènements tournés vers l’écologie ?
Les raisons sont, je pense, multiples et peuvent être liées à une succession d’idées et d’outils de communication.
L’audiovisuel et internet…sont, je pense, deux outils indispensables de communication pour les races à très faible effectifs, races ancestrales abandonnées par l’agriculture française. C’est bien grâce à eux, que l’on a pu être mis en contact.
Sans oublier la revue du BGCF, qui est écrit avec une grande maîtrise du sujet, de superbes articles sur la vie de l’association.
Le dynamisme qu’engendre la mise en place des pages Facebook du « Bresse Gauloise Club de France » et de « la Gauloise Saumon Doré » a permis de réduire les distances entre les intéressés.
En effet, alors que le siège de l’association se situe en Meurthe et Moselle (Battigny), les demandes ont été très importantes en Nouvelle Aquitaine. Beaucoup de demandes sont d’ailleurs restées sans suite, faute de ne pas pouvoir orienter les demandeurs vers des élevages de Gauloises plus proches de chez eux...
Voici quelques chiffres :
En considérant que l’on coupe la carte de la France en deux, telle la méridienne, sur 142 détenteurs de la race Gauloise recensés en février 2020, 51 sont situés dans l’Est de la France contre 91 dans l’ouest. Des chiffres qui vont en étonner plus d’un (ces chiffres évoluent fréquemment).
Mais si l’on parle des effectifs de coqs et de poules, les chiffres s’inversent. L’ouest compte près de 400 sujets alors que l’Est en compte plus de 470.
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A ce jour, 233 coqs pour 651 poules sont recensés alors qu’en 2018, 151 coqs et 510 poules étaient recensés.
Années |
Nombre de détenteurs |
Nombre de coqs |
Nombre de poules |
Total volailles recensées |
2019 |
142 |
233 |
651 |
884 |
2018 |
78 |
151 |
510 |
661 |
Evolution des Détenteurs : +154 %
Parmi ces personnes, certaines ne reproduiront jamais, mais j’ai bon espoir. Je vois immerger de nouveaux grands passionnés de la race, qui à leur tour permettront la pérennisation de la Gauloise.
A noter que sur les 78 détenteurs 2018, 22 d’entre eux ne font plus partie de la liste de recensement. Ce qui fait 86 nouveaux sur la liste 2019.
Les effectifs de la race Gauloise sont quant à eux moins importants (proportionnellement), mais il faut prendre en compte que certaines personnes ne m’ont pas remonté leurs effectifs.
La gauloise en France
Sur le territoire national, les éleveurs possédants des Gauloises, sont de plus en plus nombreux, voici un échantillon de leurs localisations :
< >15 en Nouvelle Aquitaine11 dans le Grand Est12 en Occitanie10 dans les Hauts de FrancePourquoi, une telle évolution ?
Je ne pourrais qu’apporter une vision personnelle de la synthèse de ce recensement, qui peut provenir d’un très grand nombre de facteurs.
Toutes les années ne se ressemblent pas.
Il y a les effets sur l’insalubrité d’un élevage qui génèrent des problèmes de maladies ou d’invasions de parasites, mais aussi le changement de travail qui limite notre capacité à nous rendre parfaitement disponible pour notre élevage.
L’activité des nuisibles bien souvent nocturne, qui d’un seul passage, peuvent éradiquer des années de bienveillance, les canicules qui fragilisent ou qui viennent à bout des plus faibles, ou bien des intempéries qui rendent nos parcs humides, boueux et peuvent favoriser les problèmes de santé...
Il y a des années ou tout va bien et des années ou la réjouissance est moindre.
Il y a des années, les coqs naissent en plus grand nombre, ce qui n’arrange pas toujours les éleveurs qui ont plus de facilité à vendre des poules bien souvent plus convoitées.
Il y a aussi l’innocence, de celui qui achète sans connaître, et possède sans comprendre.
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Un animal se doit de vivre dignement et de pouvoir s’épanouir. Je pense que la base du respect envers l’animal est un point très important qui devance tous les autres points. Pour qu’un animal puisse engendrer une descendance sur le long terme, il faut pouvoir lui offrir la chance de pouvoir survivre.
Pour ce qui est de la race Gauloise et comme pour bon nombre d’animaux, l’espace de vie est un facteur de santé, tout comme l’alimentation qui se doit d’être diversifiée. Il y a le rapport que l’on a avec ses animaux qui vous fuit ou qui exprime de l’affinité envers son soigneur, son maître, son ami.
Prévoir des parcs adaptés, sécuriser contre la prédation et soigner les animaux sans trop de produits qui fragilisent leur rusticité. Chouchouter des Gauloises, c’est leur donner le choix de dormir à la belle étoile, leur donner le choix entre l’herbe ou du grain, c’est leur donner une vie paisible ou les coqs ne se battent pas et ou les poules ne subissent pas les assauts de charme répétitifs des coqs.
La Gauloise est rustique et ne demande qu’une attention particulière au début du printemps et au début de l’automne. Deux périodes ou les changements climatiques peuvent générer des faiblesses à surveiller. Également, un animal en mue ou en ponte requiert une attention particulière, car une énergie importante est demandée au corps de l’animal.
Un poulailler en bonne santé prédit une reproduction de qualité. Faut-il encore être prêt et posséder suffisamment de connaissances pour mener à bien les éclosions prévues...
Pour ne pas vous tromper, n’hésitez pas à faire appel à des personnes qui peuvent vous orienter et vous aider.
La Gauloise a son caractère et a des exigences qui, je pense, sont à la fois simples et compliquées. Elle est rustique et a besoin d’espace (beaucoup d’espace).
Nous sommes pour la plupart en possession de plusieurs sujets aptes à se reproduire et à produire des descendants de futurs Gaulois purs.
Je compte sur vous pour m’aider à rendre la race Gauloise plus disponible.
Que certains se rassurent, les coqs ne sont pas des fléaux de l’élevage amateur. J’ai pour ma part vendu 50 coqs en 2018 et près de 40 coqs en 2019.
Ce sont près de 100 personnes dispersées dans toutes la France et à l’étranger qui m’ont fait des demandes, que je n’ai pu satisfaire. J’aurai voulu avoir la possibilité d’aider ces gens. Vous pouvez vous aussi contribuer à rendre des gens heureux. Remontez-moi vos disponibilités.
Le coq Gaulois, de par son coloris est très attrayant pour l’embellissement d’un poulailler. Faut-il savoir aussi à quoi doit ressembler un coq Gaulois ? Vous pouvez aller sur la page Facebook « la Gauloise saumon doré », mais vous pouvez aussi d’un coup d’œil éliminer des détails qui ne trompent pas sur la qualité « type et coloris » d’un coq Gaulois.
Les yeux sont de couleur rouge-orangé, les oreillons doivent être le plus blanc possible (Même si en vieillissant le rouge à tendance à être de plus en plus envahissant). Également les tarses (ou pattes) sont de couleur ardoise (ou bleutée). Un coq trop petit ou trop gros peut également faire l’objet de discussion....il en est de même pour les poules
Coq Gaulois né au Liban (photo Prise par son Propriétaire « Toni »)
Le petit Plus
Je profite de ce compte-rendu, pour vous informer qu’un conservatoire du coq Gaulois est en cours de création, sur la commune de Méry Sur Seine (10). Ce lieu, unique, permettra la préservation de toute la génétique de la race Gauloise afin de ne pas voir s’éteindre des lignées qui sont indispensables à la survie de la race. Je suis activement sur ce projet qui me tient à cœur et qui, j’en suis sûr, apportera un renouveau certain sur l’avenir de la race Gauloise.
Le travail de l’amélioration du coloris et de la masse y sera mis à l’honneur ainsi que la conformité du standard de la race.
Je vous tiendrai informés comme il se doit.
Je tiens en ma possession la liste des éleveurs et détenteurs de la race Gauloise. Si vous avez besoin dans l’avenir de changer de coqs ou de poules, et donc de sang, n’hésitez pas à me contacter.
J’espère que vous avez apprécié la lecture de ces lignes qui se doit d’être pour l’an prochain encore plus positive. Merci à tous ceux qui me suivent et qui m’encouragent. Merci au Bresse Gauloise Club de France pour sa confiance.
Bien Avicolement
Damien Vidart « Animateur du Plan de sauvegarde de la race Gauloise »
Présentation de la race Gauloise par l'association FERME
Présentation de la race Gauloise par l'association FERME
http://association-ferme.org/2019/01/coq-gaulois-recensement-des-elevages.html